
J'accepte la flore spontanée


























Mauvaises, indésirables, sales … les mal-aimées de nos villes et de nos jardins
On les appelle « les mauvaises herbes » parce qu’elles s’invitent là où on ne les attendait pas et renvoient à la « corvée » de désherbage. Cet adjectif est parfois remplacé par le plus clément « indésirable ».
L’éco-jardinier parle lui de « flore spontanée » car il sait qu’elle offre gîte et couvert à la petite faune de son jardin, cette petite faune si précieuse à son équilibre … Laisser des espaces d’accueil de cette flore spontanée est la clé d’un jardin diversifié et proche de la nature. Là où elle n’est pas souhaitable, l’éco-jardinier utilisera des méthodes douces pour les prévenir et les désherber (couverture des sols en hiver, binage, vinaigre blanc…).
Le photographe appréciera la richesse visuelle de cette flore et s'amusera des endroits insolites sur lesquels elle décide parfois de s'installer. Envoyez-nous vos photos de flore spontanée pour alimenter notre base de données photo.
En savoir plus sur l’importance du pissenlit pour les abeilles.

Cette flore spontanée s’invite aussi dans nos villes :
Les équipes techniques de certaines communes font le choix du zéro phyto et de la fauche tardive ; elles invitent leurs habitants à tolérer la flore spontanée. C’est l’une des conséquences d’un entretien plus respectueux de la santé et de l’environnement… Certains diront que cela fait « sale ». D’autres répliqueront que ce sont les désherbants chimiques qui salissent leur ville. Question de points de vue.
Plantes invasives et envahissantes :
La flore spontanée n’est pas à confondre avec les plantes invasives et les plantes envahissantes.
Les plantes invasives, telles que la renouée du Japon, sont des espèces exogènes qui ont été introduites dans un écosystème. Elles prennent la place de la flore locale, … au détriment de la faune locale… Elles sont une réelle menace pour la biodiversité et peuvent avoir un impact sanitaire et/ou économique … En savoir plus (lien vers le site du Conservatoire des Espaces Naturels de Basse-Normandie).
Les plantes envahissantes quant à elles, sont des espèces endogènes. Elles ont tendance à prendre beaucoup de place. Et vite. Il faut parfois réguler leur implantation … Et les traiter … comme des mauvaises herbes.
